Publié par Guy Jovelin le 07 octobre 2022
La gauche politique et médiatique française est en train de lâcher Sandrine Rousseau. Un portrait sans concession du journal Le Monde pourrait sonner la fin de la partie pour l'écoféministe, dont le discours sur les hommes effraie jusque dans son camp.
Sandrine Rousseau à l'Assemblée nationale, faisant le signe du sexe de femme inversé, un geste féministe. Paris, 4 octobre 2022. image: capture d'écran
La gauche politique et médiatique française est en train de lâcher Sandrine Rousseau. Un portrait sans concession du journal Le Monde pourrait sonner la fin de la partie pour l'écoféministe, dont le discours sur les hommes effraie jusque dans son camp.
Tu ne battras pas ta femme, mais tu pourras la quitter. C’est peut-être ça, la morale, en très cru, de l’affaire Rousseau-Bayou. Rousseau-Bayou? Sandrine Rousseau et Julien Bayou. La «méchante» et la «victime». Soit l’inversion des rôles et statuts jusqu’ici de rigueur à gauche, en France, où l’on a l’impression que le vent commence à tourner.
Extrait de: Source et auteur




Mais la situation avantageuse de Sandrine Rousseau, arrivée seconde et non loin de Yannick Jadot, me pose aussi une question de fond, qui rejoint d’ailleurs celle de l’orientation philosophique de l’écologisme. Sandrine Rousseau incarne, en effet, la radicalité en politique. Elle s’en réclame, elle en est fière, elle en fait l’argument premier de sa propagande. Et ça marche auprès d’un public très sensible à toute une thématique qui fait fureur à l’extrême gauche et qui s’apparente aux courants qui opèrent des ravages dans les universités américaines.